Immeuble de bureaux à Paris
Localisation
7A rue de Nantes
75019 Paris
Maîtrise d’ouvrage
SCI CMGB
Maîtrise d’œuvre de conception
ACKA
BET
ACKA INGENIERIE - CHOULET - AVA
Infographiste
Rafa LOPEZ
Programme
Immeuble de bureaux
Surface
1 250 m2
Du fait de l’étroitesse de la parcelle et de son emplacement en cœur d’ilot dans un milieu fortement urbanisé, l’enjeu architectural réside dans un premier temps à créer des espaces pouvant bénéficier autant que faire ce peut de lumière naturelle. La création d’un patio intérieur a permis de répondre à cette problématique. Son implantation a été réfléchie de manière raisonnée, afin d’éviter le masque du châtaignier de la parcelle voisine mais également afin de conserver des proportions spatiales adéquates pour l’activité de bureau.
Ainsi, toutes les façades donnant sur l’intérieur de la parcelle sont largement vitrées. Les bureaux s’articulent donc naturellement autour de ce patio et contre les façades vitrées clôturant le projet.
Le second souhait architectural réside dans la dualité entre espaces extérieurs et espaces intérieurs. De la contrainte de l’enclavement, née la force du projet. Les espaces libres sont ainsi fortement végétalisés créant ainsi une sensation de parc dans la ville. Cette sensation étant renforcée par la transparence et la profondeur visuelle. Depuis la cour d’entrée, la perception du patio sera identifiable, dématérialisant ainsi le bâti, un environnement de travail occultant l’oppression urbaine.
Le projet s’articule autour d’un axe de circulation matérialisé en trois dimensions par une lame pénétrant le bâtiment. Sur cette lame vient se suspendre deux boites rendant identifiable la fonctionnalité de chaque niveau. Une architecture suspendue entre terre et ciel accentuant une fois de plus une forme de légèreté.
Enfin, le travail sur l’échelle, du fait de l’étroitesse de la parcelle, était nécessaire. Le travail du calepinage par typologie a permis de conférer à ce bâtiment de bureaux une identité visuelle propre. Un socle est identifiable, répondant à l’échelle piétonne, puis se découvre un corps de bâtiment représenté par une boite, dont l’horizontalité du niveau inférieur a été remplacée par la verticalité, troublant ainsi la notion de hauteur. Puis l’attique prend place comme une maison posée sur le toit, reprenant le langage du socle.
L’écrin végétal se ressent fortement du fait de l’aménagement de la cour d’entrée, du patio et du jardin en fond de parcelle mais colonise également le bâti. A l’image de la dématérialisation décrite précédemment permettant la confusion entre plein et vide, le projet met en scène le paysage. Pour ce faire, les espaces végétalisés au sol se prolongent sur certains murs. Ce parti pris permet également de traiter à l’échelle urbaine une continuité du jardin de la parcelle 39 et d’adoucir le vis-à-vis avec l’immeuble de la parcelle 86.
Soucieux de l’impact de cette construction au regard des bâtiments avoisinants, s’ajoutent aux murs végétaux le traitement des toitures qui seront en grande partie végétalisées.